Je n'écris pas beaucoup en ce moment. Je n'ai pas vraiment le temps. Et puis je j'avoue je n'ai pas beaucoup d'inspiration non plus. J'enchaîne les jours, jour après jour, les yeux rivés sur les chiffres du jour, de la semaine, du mois, de l'année, pour arracher un mois de décembre qui ressemble à quelque chose. J'y vais avec les dents. Je ne lâche rien. Marine non plus. Alexandra non plus. Tout le monde retient son souffle comme si on jouait notre vie alors qu'on joue quoi en vrai? Juste l'envie de réussir, pas juste une histoire de fric, l'envie de réussir cette putain d'aventure si belle mais parfois un peu dure...
C'est un mois de décembre compliqué. Parfois, je regarde la boutique et je me demande si c'est moi qui suis passée à côté ou si les gens sont atteints par cette ambiance étrange, entre troisième dose et vie masquée.
& puis il y a des jours comme hier où sur le tard la boutique est pleine, où les compteurs sont au vert, où tu fais le chiffre que tu voulais faire. C'est peut être juste une journée pour te rassurer, te dire que tu t'es pas plantée. Que non, ces ambiances douces que tu aimes créer, elles plaisent aussi à d'autres.
Avec les dents.
On est dimanche matin, je me suis levée pour shooter les lampes à huile que j'ai recommandées, tâtonnant sur ce qui marche et ne marche pas.
J'ai shooté et je regarde la pluie tomber sur la verrière en buvant mon thé et en attendant que mon fils soit réveillé.
Je crois que je vais faire des pancakes.
& puis j'irai rue Condorcet pour ouvrir à 14h30 en espérant que ce sera comme hier malgré la pluie.
Pour continuer à faire grandir cette jolie histoire, pour qu'elle nous emmène là-bas.
Parce que je n'oublie jamais qu'un jour on ira à New-York vous et moi. Parce que j'en rêve la nuit. Parce que j'en ai chaque jour de plus en plus envie, c'est pas peu dire hein...
Alors on ne lâche rien. Et en attendant, je vais aller vendre mes lampes à huile un dimanche après midi à Paris sous la pluie. Parce qu'en fait, rien n'est trop dur pour aller au bout de ces rêves...
Allez, je vous embrasse, et vous dis à tout à l'heure pour celles qui passent.
Doux dimanche