Il pleut, on reste à la maison? Grave.
Alors je suis restée à la maison et j'ai continué à avancer sur ce chemin que je dessine dans ma tête depuis quelques temps. 
Vendredi, je n'ai pas été rue Condorcet faire la traditionnelle story du vendredi. Hier, j'ai laissé les filles gérer. Ça n'a pas vraiment marché mais c'est comme si cette année, j'avais enfin réussi à intégrer qu'il faut parfois laisser la pâte reposer pour mieux la malaxer et mieux la faire gonfler après. Pour qu'elle soit encore plus belle, plus gonflée, plus dorée.
Je ne dors pas très bien. Je réfléchis beaucoup. J'essaie de sentir avec mes petites antennes à moi ce que veut la société. Ce que vous voulez, vous. J'essaie de deviner l'étendue de la révolution que nous sommes en train de vivre. Ce qu'elle va engendrer ; parce qu'elle va forcément déboucher sur autre chose que ce que l'on a vécu avant, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement.
Je lis, j'écoute, je réfléchis, j'essaie d'imaginer la façon dont demain, le monde va consommer dans une société moins consumériste. Qu'est ce que vous viendrez chercher. Chez M. et ailleurs. Quelles seront les clés du bonheur. Même petit. Les petits bonheurs aussi font partie de la vie.
Je réfléchis et petit à petit, j'ai quelques idées qui se dessinent, quelques envies aussi. Un pari. Je ne me dirige pas vers la solution la moins coûteuse ni la moins risquée, mais vers celle qui correspond sans doute le plus à cette communauté que vous et moi nous avons créée depuis trois ans maintenant...
En bas, Milo et ses potes sont en train de customiser des jeans achetés dans des friperies. Eux aussi sans le savoir nous disent des choses sur ce monde qui est en train d'émerger. 
Alors je vais continuer à penser. Pour que M. soit en phase avec ce nouveau monde que nous allons chacun à notre façon contribuer à créer. Parce que je suis intimement convaincue qu'il sera différent. Et que je suis aussi convaincue qu'il sera mieux. #vismaviedentrepreneuse