Franchement j’aurais pas parié un kopek.
Paypal ne fonctionne pas, le système automatique de décompte des stocks non plus. Mais qu’importe. On s’en fout.
La nuit fut blanche. Devant l’ordi sans même souffler. Sans même faire pipi. Sans boire. Les doigts sur le clavier. Robot. Ne plus penser.
Et le site est là.
C est con,hein, d’être émue pour un site. C’est jamais qu’un site vous me direz. 
Et pourtant ce matin, je suis un peu émue. Parce que ce n’est pas juste un site. C’est d’abord une aventure, en famille, avec un mec formidable qui coiffe les pompons des paniers mais pas seulement, avec nos schtroumpfs qui nous voient bosser en gardant le sourire depuis des semaines.
Et puis, c’est con, mais ce n’est pas juste un site. C est aussi un truc qui donne la pêche, parce que cela veut dire que les champs des possibles est infini. Avec un peu d’audace, de boulot et de folie. Que ça vaut le coup d’essayer, plutôt que de reste confortablement à s’ennuyer. C’est la preuve qu’il faut tenter, essayer, oser, se prendre des murs, essayer encore, mais qu’il n’y a rien de mieux que d’y croire. Ne pas écouter tous ceux qui te disent que « t’as un bon job hein quand même, tu gagnes bien ta vie quand même, va pas mettre tout ça en danger... »
Alors parfois, il faut réfléchir. Mais pas trop. 
Ce n’est pas juste un site. C’est une histoire un peu folle. Et un petit signe qui montre, comme mille autres parcours le montrent aussi, que dans la vie, il faut se faire un peu confiance. Foncer. Et que l’on n’est pas à l’abri d’y arriver....
Bon, ben c’est pas tout, mais c’est qu’on va s’ennuyer maintenant... qu’est ce que l’on pourrait bien faire...
#newyorknousvoilà