4eme jour. 
J’ai marché sur l’eau.
Ça doit être le rosé et les briouates d’hier soir.
J’ai marché sur l’eau. 
Et je me suis dit que quand ton esprit n’était pas occupé à se demander comment tu n’allais pas crever à pédaler, on s’ennuyait sec sur un elliptique.
J’ai failli partir courir dans la médina. 
Mais mon short est définitivement trop court versus djellaba.
Alors j’ai pensé. 
J’ai remis en perspective.
J’ai réfléchi.
Comme si mon esprit se remettait enfin en branle après la trêve estivale.
Et j’ai avancé.
Voici donc ma liste de courses pour la rentrée :
Je cherche :
Un local commercial / boutique / atelier /
bord de rue / fond de cour à la frontière 8eme/17eme. Batignolles, Villiers, rue Lévis, Chaptal... minimum 50m2, maximum 2500€... Si l’une de vous me trouve ça, je lui prête mon riad un week-end (Oui. Cela s’appelle du chantage, n’ayons pas peur des mots... Mais la fin justifie toujours les moyens)
Un magicien (magicienne) du web marketing. Un an d’expérience, esprit M, bosseur et buveur (ah non, on ne boit plus). Petit salaire mais grand avenir. CDD jusqu’à noël et CDI en cadeau dans la cheminée si il (elle) est sage.
Un (une) stagiaire communication-attachée de presse parce que je n’ai jamais pensé que dans le business, pour vivre heureux, il fallait vivre caché (ça tombe bien vous me direz...)
Une adorable vendeuse en alternance ou en stage motivée douce gentille drôle qui (elle) n’enverra pas les clientes sur les roses quand elles appelleront pour demander pourquoi leur commande passée il y a tout juste 18 minutes et 22 secondes sur l’eshop n’a toujours pas été livrée à Montpellier.
Une graphiste free lance qui travaillera avec moi sur mon nouveau bébé, Le M.domadaire, numéro zero. Un e-magazine. Un truc. Je sais pas trop encore mais ça mûrit dans un coin de mon esprit.
50 minutes d’elliptique pour reprendre le cours de l’histoire.
Pour ne jamais oublier qu’un jour, tu as dit au grand amour de ta vie «Tu verras mon fils, un jour, on mettra le M de Milo tout en haut, dans une rue de New-York »
Et qu’il y croit.
Parce tu lui as aussi dit qu’il ne fallait jamais oublier de croire en ses rêves.